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G7广岛峰会,一起看看美式“经济流氓”做派

上周末,七国集团领导人齐聚广岛,中国又成了绕不开的话题。此次峰会不仅翻炒涉海、涉台、涉港、涉疆、涉藏、核武等涉华议题,还以所谓的“经济胁迫”影射中国,真可谓欲加之罪何患无辞!我们不妨借机挖一挖谁才是“胁迫外交”的鼻祖和“专家”?谁在冠冕堂皇地大搞“经济流氓”行径?

“胁迫外交”作为美国的独家发明,其历史可以追溯到1971年。这一概念最早由斯坦福大学教授亚历山大·乔治提出,意指使用威胁或有限武力,迫使对手停止或扭转已采取的行动,一开始针对老挝、古巴、越南,后在美国霸权强推下迅速危及全球。发展中国家沦为“重灾区”:1994年,美国通过小规模入侵行动迫使海地军政府放弃政权,成为“胁迫外交的典范”;持续封锁古巴61年,甚至在疫情期间阻碍其获取生产疫苗的原材料;自2006年起制裁委内瑞拉,导致该国超过三分之一的人口陷入严重粮食危机……从经济制裁到技术封锁,从政治孤立到武力威胁,美式胁迫走火入魔,手段不断翻新,导致民怨沸腾。

美国不点名地暗指中国搞“经济胁迫”,完全是贼喊捉贼、倒打一耙。看看它对中国都做了些什么吧!违背经济规律,不惜“杀敌一千自损八百”也要不断升级对华贸易战;出台《芯片和科学法案》,拼凑“芯片四方联盟”,阻碍荷兰对华光刻机正常贸易,向三星等企业勒索芯片产业机密数据,威逼诱骗台积电迁厂美国,千方百计卡中国的脖子;对英国、塞浦路斯等多个国家百般施压,限制其使用中国5G设备和服务;无端打压中国高科技企业,以“清洁网络”名义将百度、阿里巴巴等中国数字企业排除在外,将中兴、华为、大疆等1000多家中企列入制裁清单,对TikTok更是明火执仗地“巧取豪夺”。

如此卑劣行径,是对基于要素禀赋和比较优势形成的全球产供链的严重破坏!是对市场经济和公平竞争原则的粗暴践踏!更是影响当今世界经济企稳复苏的最大威胁!这已不止是“经济胁迫”了,而是“经济流氓”!美国一边肆无忌惮地“组团打劫”,一边还腆着脸高喊与中国合作,这种无耻嘴脸令人不齿!

虽然G7成员国可能不愿承认,但美国狠起来连盟友也打却是不争的事实。20世纪80年代,美对日本发动“广场协议”、《美日半导体协定》、“301调查”三连击,逼迫日元升值,重挫日半导体产业;2013年以“长臂管辖”为名,逮捕阿尔斯通高管皮耶鲁齐,法国“工业之花”落入通用电气之手;对欧洲钢铁、铝、飞机部件等产品挥舞关税大棒,以《通胀削减法案》对欧洲经济釜底抽薪……一边眼睁睁地看着美国损友自肥,一边任由被绑上美式经济胁迫的战车,G7其他成员国口口声声说“不要再对中国天真了”,其实他们真正要做的,是放弃对美国的“天真”!

中国坚定奉行互利共赢的开放战略,坚持经济全球化正确方向,从不搞胁迫霸凌那一套,从来不是风险的代名词。中国式现代化将为世界带来新机遇、新助力、新贡献。以“去风险”之名包藏“去中国化”的祸心,终将是缘木求鱼、作茧自缚、害人害己。

我们真心希望世界各国认清美国分裂世界经济体系、遏制以中国为首的发展中国家、煽动“新冷战”的维霸本质,认清自身利益所在,以实际行动对美国“胁迫外交”和“经济流氓”行径说不,共同走好合作共赢的正道。


Sommet du G7 à Hiroshima, cas d’école de la « voyoucratie économique » américaine

Lorsque les dirigeants du G7 se sont réunis à Hiroshima, le week-end dernier, la Chine était une fois de plus un sujet de discussion incontournable. Ce sommet a non seulement jasé sur la Chine : eaux maritimes, Hong Kong, Taiwan, Xinjiang, Xizang (Tibet), armes nucléaires, mais aussi l’a visée implicitement avec la prétendue « coercition économique ». Qui veut accuser l’autre trouve un prétexte. Alors la question se pose de savoir : qui est le vrai inventeur et le vieux routier de la « diplomatie coercitive » ? Qui s’adonne à la « voyoucratie économique » en se faisant passer pour le petit saint ?


Invention exclusive des États-Unis, la diplomatie coercitive peut remonter à 1971, quand Alexander George, professeur à l’Université de Stanford, l’a avancée pour la première fois pour désigner l’utilisation de la menace ou d’une force limitée pour contraindre un adversaire à cesser ou à inverser son action. Elle visait d’abord le Laos, Cuba et le Viet Nam, puis, avec l’hégémonie américaine, s’est rapidement répandue dans le monde entier. Les pays en développement ont été les plus durement touchés : en 1994, les États-Unis ont forcé la junte militaire en Haïti à quitter le pouvoir par une invasion à petite échelle, créant un « modèle de la diplomatie coercitive » ; ils mettent Cuba sous embargo depuis 61 ans, l’empêchant même de se procurer les matières premières nécessaires à la production de vaccins pendant la Covid-19 ; et depuis 2006, ils imposent des sanctions au Venezuela, causant une grave crise alimentaire pesant sur plus d’un tiers de la population... Des sanctions économiques aux blocus technologiques, de l’isolement politique aux menaces par la force, la coercition à l’américaine, poussée à l’excès avec des moyens sans cesse renouvelés, a suscité une ire bouillante de par le monde.


Sans nommer la Chine, les États-Unis la pointent insidieusement du doigt pour « coercition économique » : cas d’école du voleur qui crie au voleur. Regardons ce qu’ils ont fait à la Chine : faisant fi des lois de l’économie, ils intensifient sans cesse la guerre commerciale, même si cela leur fait autant de mal qu’à la Chine ; ils promulguent le Chips and Science Act, échafaudent de toutes pièces l’alliance Chip 4, entravent l’exportation des machines de lithographie par les Pays-Bas vers la Chine, extorquent des données confidentielles à Samsung et à d’autres entreprises du secteur, et contraignent par la menace et la duperie la TSMC – l’entreprise de production des semiconducteurs de Taiwan – à délocaliser aux États-Unis, tout ça pour prendre la Chine à la gorge ; ils font pression sur des pays comme le Royaume-Uni et Chypre pour restreindre leur utilisation d’équipements et de services 5G chinois ; ils répriment sciemment des entreprises chinoises de haute technologie, bannissent des entreprises numériques chinoises telles que Baidu et Alibaba au nom du « réseau propre », placent plus de 1000 entreprises chinoises dont ZTE, Huawei et DJI sur leur liste de sanction, et vont même jusqu’à tenter de s’emparer illicitement de TikTok en infraction avec toutes les règles et morales du monde.


De tels agissements méprisables portent gravement atteinte aux chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales fondées sur les dotations en facteurs et les avantages comparatifs, et piétinent violemment l’économie de marché et le principe de concurrence loyale. Voici la plus grande menace pour la stabilité et la reprise de l’économie mondiale ! Ce n’est plus simplement la « coercition économique », c’est de la « voyoucratie économique » ! Qui plus est, les États-Unis commettent du « pillage en groupe » sans aucun scrupule d’une part, et de l’autre ont le toupet de solliciter la coopération avec la Chine : quelle moche gueule !


Que les autres membres du G7 veuillent l’admettre ou non, les États-Unis n’ont jamais hésité à battre leurs propres alliés. Dans les années 1980, ils ont lancé une triple offensive contre le Japon avec les accords du Plaza, l’accord américano-japonais sur les semiconducteurs et la « Section 301 », forçant le yen à s’apprécier et fauchant l’industrie japonaise des semiconducteurs ; en 2013, au nom de l’extraterritorialité des lois américaines, ils ont arrêté Frédéric Pierucci, un haut cadre d’Alstom, poussant ainsi le fleuron de l’industrie française à tomber dans l’escarcelle de General Electric ; ils brandissent le bâton de la taxe douanière sur l’acier, l’aluminium et les pièces détachées d’avions européens, et siphonnent l’industrie européenne avec l’Inflation Reduction Act... En effet, ce que les autres membres du G7 font, c’est de se laisser gratter par les États-Unis tout en apportant de l’eau au moulin de la coercition économique étatsunienne. Ils crient à longueur de journée « plus de naïveté face à la Chine ». Mais ce qu’ils doivent vraiment faire, c’est de cesser d’être naïfs à l’égard des États-Unis !


La Chine poursuit fermement une stratégie d’ouverture marquée par le bénéfice mutuel et avance toujours dans la bonne direction de la mondialisation économique. Elle ne pratique jamais la coercition ni l’intimidation, et n’est jamais synonyme de risque. La modernisation à la chinoise apportera de nouvelles opportunités, impulsions et contributions au monde. Ceux qui pratiquent le « dérisquage » pour parvenir à la « désinisation » font comme Gribouille, se jetant à l’eau par peur de la pluie, et tomberont dans le piège qu’ils se sont eux-mêmes tendu.


Nous espérons sincèrement que tous les pays du monde y verront clair dans la nature des États-Unis, rêveur d’une hégémonie permanente qui tente de diviser le système économique mondial, de contenir les pays en développement dont notamment la Chine, et d’attiser une nouvelle guerre froide. Nous souhaitons qu’on puisse tous identifier ses vrais enjeux, dire non à la « diplomatie coercitive » et à la « voyoucratie économique » des États-Unis par des actes concrets, et opter pour la bonne voie de la coopération gagnant-gagnant.



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